Une compagnie spécialisée dans la programmation d’intelligences artificielles, Artificial Life Solutions, est victime d’un problème technique dans leurs établissements. Cet incident provoque un phénomène étrange et inimaginable : la prise de conscience et la soif de découverte du monde extérieur par les IA. Pour le mieux ou pour le pire selon vous ?
On vous écourte quatre longues heures de réflexions philosophiques pour vous dire que les deux réponses sont exactes. Pourquoi cela ? Parce que les IA, en plus d’avoir conscience de leur existence, ont des sentiments. Certes, moins développés que les nôtres, mais des sentiments quand même. Et qui dit sentiments, dit forcément bienveillance comme malveillance… Bon, trêves de bavardages et place au test de Thomas Was Alone par tonton Wirus !
Scénario
On vous a déjà raconté le début du jeu au-dessus, mais que se passe-t-il exactement ensuite ? Eh bien, comme écrit dans le titre, on incarne Thomas, une IA (mais de « sexe » masculin, attention…) qui se retrouve soudainement à avoir conscience de lui et cherchant quelqu’un avec qui causer. Au départ perdu tout seul dans le monde codé par les développeurs de chez ALS, il va vite rencontrer une pelleté d’autres IA, chacun ayant une spécificité. Alors que l’un peut faire des doubles sauts, l’autre peut flotter sur l’eau sans se noyer pendant qu’un autre inverse carrément les lois de Newton. Bref, cette joyeuse bande va devoir progresser pour essayer d’atteindre le monde extérieur qui n’est autre pour eux qu’internet.
On apprécie sinon le germe d’un petit amour entre deux IA tout mignon ou encore la force de caractère d’une des IA les plus attachantes (selon moi), qui rend le jeu vraiment agréable et fascinant. Ajoutez en plus de cela une narration superbe de la part de Danny Wallace.
Graphismes
On ne va rien vous cacher, Thomas Was Alone est un jeu vraiment pas super joli (tout comme ma phrase, d’ailleurs). Même si, en soi, cela fait le charme du jeu, on espérerait un peu plus de recherche niveau décors. On se contente vraiment du strict minimum, comme vous pourrez en juger par les screenshots de ce test, ce qui est assez dommage. M’enfin bon, tant que c’est fluide…
Jouabilité
C’est là l’un des plus gros points forts, le centre même du jeu. Chaque IA a une caractéristique qui lui est propre, la façon de contrôler chacune d’entre elles est donc différente. On vous a déjà énuméré quelques exemples en haut parmi d’autres, mais sachez que cela rend l’expérience vraiment jouissive et admirable. On en vient à s’attacher à une bouillie de pixels comme si c’était Jak ou Daxter. Bref, gameplay réussi !
Bande-son & Durée de vie
L’autre gros point fort est la bande-son magnifique et parfaitement adaptée. On se sent baigné dans l’univers de pixels de Thomas et ses compagnons, peut-être pas au point d’y être aspiré tout de même, mais assez pour être à demi-réveillé demi-rêveur tout en jouant (non, ce n’est pas dangereux pour votre santé ne vous inquiétez pas, bien au contraire !).
Malheureusement, la balance retombe complètement à cause de la durée de vie plus que médiocre. Si on se pourléchait les babines en voyant qu’une centaine de niveaux seraient disponibles (en fait, cent tout court), on a vite désillusionné. Comme toujours, la vitrine sait séduire son client par son image, mais ce dernier sait aussi se rendre compte ensuite qu’elle cachait en réalité bien moins que ce qu’elle prétendait montrer. Parfois trop tard malheureusement, comme ce fut le cas pour moi qui suis foncé tête baissée…
Les niveaux sont d’une simplicité et modicité inouïes, on arrive à la fin avant même de se rendre compte que l’on a parcouru 100 niveaux en à peine 2 heures, voire 1 heure. Gros mauvais point… Heureusement qu’un (petit ?) patch est téléchargeable (à un prix toutefois assez démotivant), lequel raconte l’histoire d’une autre IA. Ne parlons pas de la rejouabilité : hormis ceux qui aiment chercher et collecter les portions de trophées pour se faire des points sur leurs profils PSN, le jeu tombe vite aux oubliettes. L’ironie du sort, c’est que Thomas finit donc par se trouver réellement seul (je ne vous empêche pas d’applaudir…).
En résumé, Thomas Was Alone est un bon jeu qui aurait pu être un très bon jeu si Mike Bithell avait réalisé des décors un poil plus fouillés et une durée de vie et/ou jouabilité plus élevée. M’enfin, on vous le conseille tout de même pour sa narration au top et son gameplay innovant.
J'ai pu jouer à ce jeu sur mon portable Android, bon d'accord les graphismes ne sont pas exceptionnelles(ils pourraient être vachement mieux) mais il y a du travaille avec des effets de lumières, des arrières plans dynamiques...
Ensuite le scénario, j'ai rien compris xD(en anglais) mais la voix est très sympa. La bande son très sympa et colle bien avec le jeux.
Durée de vie, je ne peux pas encore juger car je n'ai pas fini le jeu mais je fais confiance au rédacteur et j'enlève un point car la durée c'est très important pour moi sur un jeu x)
La jouabilité sur un portable est facile, franchement bien penser quoique un écran de 4,3 pouces c'est limite ^^
Donc ce jeu est sympa, malheureusement trop court comme beaucoup de jeu innovant (je pense à Monument Valley). Je vais pas me plaindre, je l'ai obtenu gratuitement via l'Amazon App-Shop ^^ mais 3€ ça fait un peu chère quand même pour un jeu avec un durée de vie limité...
Hello Applelo, merci pour ton avis ! 🙂 Dommage que tu aies pas pu comprendre le scénario, il est très sympa. ^^
Malheureusement niveau durée de vie tu te rendras vite compte qu'on torche le jeu assez vite, et la rejouabilité est inexistante (sauf pour aller choper les portions de trophées, mais c'est très simple).
Mais ça reste quand même globalement un bon jeu, un peu trop perfectible cependant à mon goût. 🙂