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[Vita] [PC] [WiiU] [PS4] Lone Survivor: Director’s Cut : du Resident Evil en 2D et gros pixels, défi réussi ?

Lone Survivor est une sorte d’incarnation de Resident Evil, Outlast, Silent Hill et Amnesia mais en 2D et en… gros pixels.

Si on vous dit survival-horror, vous pensez à quoi ? À un jeu du type Resident Evil, dans un monde modelé en 3D où il faut dégommer des zombies qui veulent notre peau ? Ou bien à Outlast, qui cherche à nous effrayer dans un univers loin d’être accueillant et avec des cinématiques flippantes ? Ou bien encore pensez-vous aux Silent Hill, qui tourne autour d’un personnage mystérieux, voire d’Amnesia, qui se veut terrifiant avec ses jeux de lumières horribles ?

Eh bien, Lone Survivor est les quatre incarnés, à ceci près que le jeu est entièrement en 2D et en… gros pixels ! Jugez par vous-même en regardant les divers screenshots pris pour ce test… Quoiqu’il en soit, le studio Superflat Games et notamment son brillant programmeur Jasper Byrne ont relevé cet incroyable défi. Le résultat est-il satisfaisant ? Saura-t-il marquer les mémoires des joueurs par sa réussite ou bien son cuisant échec ? Réponses dans ce test.

Tout d’abord, soyez bien conscient qu’il faut obligatoirement aimer les jeux un peu à la style « rétro », donc avec une patte graphique bien spécifique incluant de bon gros pixels qui tâchent. Ensuite, le jeu (ainsi que votre rédacteur bien-aimé) vous conseillera de jouer dans une pièce sombre et calme (pas super pour les yeux mais tant pis), libre à vous de respecter ces consignes mais on peut vous assurer que pour une immersion totale il vaut mieux suivre ces conseils, sans ça le jeu perd énormément de son charme… Mais pas totalement, on vous rassure.

Mieux vaut rester caché, on sait jamais…
Mieux vaut rester caché, on sait jamais…

Scénario

Mais alors, c’est bien beau tout ça, mais c’est quoi concrètement l’histoire dans cette affaire ? Eh bien, on incarne un personnage ne sachant même plus son nom et appelé par le jeu « Vous ». Il se réveille chez lui sans trop savoir ce qui lui est arrivé, mais découvre petit à petit que quasiment tout le monde a disparu dans son immeuble et qu’à la place des monstres pas très charmants ont fait leur apparition. Notre but, bien évidemment, est de prendre notre courage à deux mains et de découvrir ce qu’il s’est passé dans cet asile de fous. Pourquoi ces monstres ? Qu’ont-ils à faire là ? Et où sont passés les autres habitants ? Telles sont les principales questions, ou plutôt devrions-nous dire les premières questions, auxquelles il faudra trouver une réponse, étant donné que de nombreuses autres complications auront lieu par la suite…

Oups, petit problème…
Oups, petit problème…

Graphismes

On ne va pas vous spoiler l’aventure, alors passons sur autre chose. En ce qui concerne les graphismes, comme dit au début de ce test ils sont très style « jeu rétro » et les pixels très visibles. Si votre testeur aime particulièrement ce design, tout le monde n’en est pas forcément accroc. Il n’y a pas forcément d’équilibre entre les deux : soit on aime, soit on n’aime pas. Vu tous les nouveaux WatchDogs et autres Destiny ou Titanfall aux graphismes somptueux et criants de réalismes attendus sur les consoles next-gen que sont la PS4 et la Xbox One, la majorité n’aimera pas, ce qui fera assez baisser la note finale de Lone Survivor. Mais quoi qu’il en soit, les amateurs adoreront. Seul point négatif : quand on ne connaît pas le jeu et qu’on tombe sur des screenshots du héros, on pense (ou du moins, votre rédacteur a pensé) qu’il sourit jusqu’aux oreilles avec ses dents toutes blanches et ça casse un peu le truc, alors qu’en réalité il porte tout simplement un masque pour se protéger des mauvaises grippes…

Jouabilité

Côté gameplay, on ne peut pas dire que c’est révolutionnaire : on déplace son personnage de droite à gauche avec, devinez quoi, les touches « droite » et « gauche », on ouvre son inventaire avec triangle, on utilise sa lampe torche avec la touche carré, on interagit avec les éléments du décor avec croix, et finalement on regarde sa carte (si on en a une) avec rond. En gros, c’est ça, même si au fur et à mesure que l’on avancera on obtiendra quelques nouveaux outils. On bien aimé sinon les quelques séquences un peu orientées action, d’autres plutôt axées stratégie, et d’autres encore faisant un clin d’œil aux RPG. On ne va pas vous révéler quand interviennent ces phases, vous les trouverez tout seul si vous jouez au jeu !

Voici le plus grand des dilemmes de ce jeu…
Voici le plus grand des dilemmes de ce jeu…

Bande-son

On passe maintenant à la bande-son, qui est plus que correcte. Déjà la musique de l’écran-titre nous plonge directement dans l’ambiance, et les différents cris, craquements de bois et bruits de vent peuvent faire suer voire sursauter quand on respecte les consignes données plus haut, à savoir jouer dans une pièce sombre et calme. On regrette juste que les cinématiques ne s’enclenchent pas directement, il faut toujours attendre un très court laps de temps où notre héros malgré lui reste figé… Mais hormis ces quelques détails, c’est amplement convenable.

Durée de vie

Concluons en beauté avec la durée de vie du jeu qui se veut être relativement longue malgré son apparence ! Si une partie jouée « normalement », c’est-à-dire où l’on ne joue que pour découvrir l’histoire du jeu (recommandé avant de s’essayer aux succès ou trophées), ne dure qu’entre 3h30 et 3h45, il faudra multiplier cela par 4 pour obtenir 4 fins différentes de celle où l’on a joué « normalement ». Une fin demandera à avoir une santé mentale élevée, tandis qu’une autre demandera à ce que l’on finisse complètement fou et hors de contrôle. Les 2 autres fins ajoutées dans la mise à jour intitulée Lone Survivor: Director’s Cut vous demanderont quant à elles d’une part d’avoir une santé mentale irréprochable, mais de l’autre… disons que c’est assez spécial… On vous laisse la découvrir par vous-même.

Voici le plus grand des dilemmes de ce jeu…
Sombre, froid et calme : les conditions excellentes pour faire une balade dehors.

Bref, sans passer par les innombrables trophées/succès demandant d’associer plein d’aliments pour créer un big mac des rêves, ou bien de cuisiner différents types d’aliments ou encore réaliser des quêtes annexes, on arrive facilement près des 20 heures ! Pensez quand même à prendre des pauses entre chaque nouvelle partie…

Verdict

En résumé, Lone Survivor est une superbe trouvaille qui plaira incontestablement aux amateurs de pixels. S’il n’y a pas vraiment de scène très marquante dans le jeu et qu’on reste un peu sur notre faim, on retiendra quand même les certains passages incompréhensibles à la première partie mais qui prennent tout leur sens par la suite… Et encore, incompréhensible, c’est vite dit…

On vous souhaite en tout cas bon jeu si vous vous laissez tenter, et surtout d’être un bon survivant !

Second "logo" de Lone Survivor: The Director’s Cut

Wirus

Avez-vous déjà vu un gentil virus ? Maintenant, oui.

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